La brise ce jour-là coupait le visage aux promeneurs.
La Paquerette n’en fait ni une ni deux : au moment où elle passait, elle se lève debout dans sa voiture, prend un magnifique cachemire plié en quatre — à cette époque on portait beaucoup de cachemires — et le lance à tour de bras sur les genoux de son adoré.
Puis le cocher qui sans doute avait ses ordres, part à fond de train et laisse Louis ébahi.
— Voilà une gracieuse femme et un joli attelage !… que son châle soit le bienvenu, car j’ai terriblement froid aux jambes. — D’ailleurs je le lui rendrai ce beau tissu. — À propos, fit-il, en s’adressant à celui qui l’accompagnait, connaissez-vous le nom de cette dame ?
— Je l’ignore, répondit celui-ci qui avait ses raisons pour répondre ainsi.
— C’est fâcheux. Enfin nous la retrouverons bien.
Pendant quelque temps, notre personnage ne rencontra la fine mouche, ni au bois, ni autre part.
Il commençait à s’impatienter : à quoi servait la puissance si on ne pouvait savoir ce que l’on désirait ? puis son imagination