ne se connaissent pas, mais je ne peux pourtant
pas faire la même toilette à la femme
légitime et à la maîtresse. — Que faire ?
— Bah ! le mieux est d’appeler monsieur
Zéolis à la rescousse.
Aussitôt dit, aussitôt fait, je lançai un petit billet pressant à monsieur Zéolis qui se hâta d’arriver.
— Me voilà, Mademoiselle, me dit-il, je me rends à votre impatient message ; qu’y-a-t’il ? avez-vous besoin d’argent ? En voilà.
— Non Monsieur, ce n’est pas de cela qu’il s’agit…
Et me voilà lui contant mon cas de conscience,
Qui fut bien étonnée de le voir rire aux éclats ? — Ce fut moi.
— N’est-ce que cela, Mademoiselle, me dit le mari avec la figure épanouie. — Rassurez-vous. Faites la robe que ma femme vous a commandée, loin de me déplaire, cet arrangement me plaît infiniment ; quand je serai avec l’une je me figurerai être avec l’autre… et vice versa…
Voilà ! Tout est bien qui finit bien.