de la gent féminine des coulisses, se remuait,
s’agitait, se trémoussait, que c’était plaisir à
voir.
C’était à qui placerait le plus de billets, à qui aurait la plus belle toilette, le plus de diamants, etc., etc.
Notre actrice voulait être des plus élégantes ; depuis quelques jours elle tourmentait le baron, pour qu’il lui donnât un collier de diamants qui ajoutât de nouveaux feux aux prismes chatoyants de l’enchanteresse.
Hélas ! le baron n’était pas fort riche, mais en revanche, il était marié.
De là, querelles sur querelles ; menaces de rupture.
— Mais, ma chère, j’ai déjà fait d’énormes sacrifices, il m’est de toute impossibilité de dépenser ainsi, que sais-je, quinze ou vingt mille francs !
D’ailleurs, ma belle, vous êtes ravissante ; quelques diamants de plus ou de moins…
— Ah bien ! alors vous me refusez ?
— C’est-à-dire…
— Ah mon cher !
— Mais, ma petite chatte !
— Il n’y a pas de petite chatte : Mademoiselle Pauline a pour cent mille francs de dia-