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PAItlS. – ï. CLAÏB, IMPRIMEUR, 1, RUE S A 1 NT-B EN 0 IT. – |2131]
vre, la décoration de la Farnésine. Mais, dans cette suite de fresques, et surtout dans une autre série de-compositions sur le même sujet qui figure dans l’œuvre de Raphaël, quoiqu’elle lui soit sérieusement con- testée, l’union d’Éros sous les traits d’un enfant avec.Psychè qui garde les formes d’une. femme offre une disproportion aussi: choquante pour le goût que pour la morale et que la chasteté de-l’art grec avait toujours évitée. D’ailleurs, dans toutes les œuvres où l’art moderne emprunte ses motifs à la religion des anciens, il s’arrête à l’enveloppe des symboles. La science cherche à en pénétrer le sens intime, et toutes les fois qu’elle y parvient, on doit reconnaître que cette religion morte, à laquelle chaque génération a jeté en passant sa part d’injures, avait su, même aux jours de sa vieillesse et de sa décadence, revêtir de for- mes inimitables des conceptions d’une haute; ^moralité et d’une mysté- rieuse profondeur. j’ ̃̃̃
yïODIS MKNARI», Docteur es lettres.