LE BANQUET D’ALEXANDRIE 8 Grecs ayant reeonu, ds le temps d’H6rodote, qe Dionysos 6tait le marne Dieu qu’Osiris, ont atribu6 a l’un ee qe les ]gypsiens leur ont apris de l’autre. Les r6cits des F6niciens sur la mort d’Adonis, sa descente aus enters etsa r6surexion, sont 6gale- mcnt des emprunts faits a l’pte, et les cr6tiens. me paraissent avoir puis6 aus mames sources plu- sieurs des dogroes de leur filosofie, come lursq’ils parlent de cate lumire qi luit dans les t6nabres et qe les t6nabres n’ont pu contenir. L’lgypte est la mre antiqe des religions; les Grecs avouent qe lem plus ’anciens osofes sont venus s’instruire chez nos prh’es. C’est d’eus qe Pythagore a apris ce q’il a enseign6 sur la transmigracion et l’6pura- cion successive des ames. I1 est dillcile de croire qe leur incarnacion air 6t volontaire. Coment auraientles it6 assez foles pour pr/f6rer cet esclavage au libre s6jour de la lumire dans la grande r6publiqe des Dieus ? I1 est plus conforme a la raison de regarder la 9ie terrestre come le chatimerit d’une faute ant6rieure ’a la nais sance. Si qelq’un de vous lit les livres de Thoth, mort maitre, qe les Grecs apalent Hermas Trismi- giste, ili trouvera le. ricit de cte punicion. Apres qe les/mes eurent it6 form6es de la porcion la plus pure de la matire, l’Ouvrier leur en livra le r/sidu pour q’ales formassent a leur tour le monde visible. Mais, fiares de leur euvre, ales s’cartrent des Hmites q’il leur avait fix6es. I1 les exila sur la tre et les enfcrma dans les corps, mtant pour seule condici. on a leur retour q’ales ne s’atacheraicnt pas a leur prison. Les ames, irrit6cs de cet exil et ne pouvant,. rien contre les Dieus, se livrrent a des gures mutules; la tre et les autres 616ments
