Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/110

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COMMENTAIRE D’UN RIPUBLICAIN SUR L’ORAISON DOMINICALE A Ch. Renouvier. Si vous m’intkrompez h chaqe vevs, dit l’ab, nous n’aurons pas fait notre lecture aujourdui. Je continue: AY!IAIA. J’ai mon Dieu qe je sets, vous servirez le vStre, Ce sont deus puissants Dieus. JOASo I1 faut craindre le mien; Lui seul est Dieu, madame, et le v6tre n’est rie,, m Q’en sais-tu, petit enfant juif? Ce Iahweh dont tu n’oses pas mme prononcev le nom, tu l’aples Adonai, c’estA-dire mon maitre; vous, madame la reine, vous prdfrez l’apeler Baal, c’est-/-dirc sei- gneur. C’est bien la pne de se qerler pour deus sinonimcs! Voila pourrant l’istoire de toutcs les gures religieuses. Qand la Comune de x793 voulut reinplacer le Cristianisme par lc culte de la Raison, il ne s’est trouv pe,rone pourlui dire: Mais relisez donc le dibut de 1 ,vangile de saint Jean. Ctc lumire qi claire tout ome en cc monde, ili a plus de qinze sicles q’le est adotie dans toutes les gli-