Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/143

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L IGENDE DE SINT HILRION I nns tranges ? Tc voilh rentr dans le vide et le silence; un clair a travers nuit, il t’en s un souvenir qe rlcn n’faceva, et lc devoir acompli te lais des ets qi ressemblent singuliement des remords. II se televa ct cacha sa dans scs dcus mains: On ne m’a pas mtne permis de lui dive adieu On m’a trch de sa vie; on youlair !a sauver; mais moi, est-ce qe je voulais la pcrd? Est-ce qe je suis son mauvais ange? Oh lui ouwir lcs routs de l’idal, lui fait’e aspir Fair des hauteurs. l’cmportcv ds mon ciel Pomioi ne l’ai-je pas fait ? Un mot sufisait pour terniser les cures de cte nuit pleurae, ct ce mot, je nc l’ai pas dit. J’ai renu mon rve dans ma main et je l’ai laiss6 s’envolcr; ah ! maleureus qeje suis’! Q’ai-je besoin de viv encore? Si un danger la menace je nc serai pas li, si lc erie au seeours je ne pourai pas l’cntendre, ce n’cst pas vets moi q’&le urncra son regard, jc nc v&ai plus s’alu- met cos lueurs d’toiles Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, ayez piti de moi ! Sa pri&re fur exaucc: scs ieus sc retro&rent ct il Wmba. 11 est vaincu, dit l’angc noir, il cst h nous. L’angc blanc cou qelqes instants ct dit: Silence, on prie pour lui: il cst sauv