Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/164

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I,E’T'rRI D’UN MITOLOGUE mais Fincftc mati6 ne peut monter ver5 l’esprit. .Les ’mcs 6ont des tinc/les du fcu Icstc, tomb(’cs des calmes rgions de l’ter, dans la sfrc agite de la vie. Vaincues par la toute-puissante fascinacion de la beautY, courbes sous lc joug umiliant du d- sir, crascs par les lourdes chaincs du corps,/lcs savent bicn qc la naissancc cst unc chute ct la con- ccpsion unc souillure. La pmdeur lcur raple le sou- venir dc la tachc originhie; sous ce voile mistiqe /des cachent h’, honte de leur incarnacion. Pourqoi cos rougcm inw,lontaircs au seul nora de la volupt? N’cst-cc pas unc loi divine, ctc irresistible attraxion qi cnchalnc l’csprit dans la matirc ? C’cst la source de la ,ie, la base de la famille, la grande cornunion des ’trcs, et on n’osc pas cn parlet. I1 y a lh un ntis- tbre proibnd qe devraient bien expliqer vos tories modernes de rhabilitacion de la chair. La mort cst anssi nn mistbrc, cntom come l’autrc d’un inexplicable m61ange de respect ct de a,goht. Lever les chastes voiles, rdvd’lcr ce qi s’envelope de silence et d’ombrc, strait aussi iraput ct aussi irapie qe de violet un tombcan. Derant les deus portcs de la vie, il i a une orur sacrd. e. La lumiire souille- fait cc qi aparticnt h la nuit. L’origine et la Ih des choses sont Its secrets des Dieus.