Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/183

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L’INIGME e Dieu. Ton orgueil est lgitime il li rune raison. Pournt ces deus lumires, tu le sai, peu- vent singulibrcment s’obscurcir pae un mauvaisem- ploi de ta libre volont. Suposc donc naintenant qe tu renalteas dans la condicion urnnine, cn apornt dans res existences futures le geeroe des ncies qe tu as dvelopbcs dans cblewi. Supose qe Its fa- milies sont des oupcs d’hmcs associbes, come les branches du corail, dans u vie collective, ct sc dvelopt 5 travees le temps. Cbacun de vous re- naltrait dans ses petits-ills, ct par cos renaissances alternes, chaqe gnracion rccueilleeait cc q’ble au- rait sem autrcfois. L’Ome. J’ai souvent pcns q’il en derair tre ainsi: j’ai cru trouver 1 l’cxplicacion des simparies spontanes ct des rcssemblanc’s de famillc; j’i ai chercb suetout la ison des soufrancos immrit6es. Je sais qc la doulcur cst une preuve, qi nons an- ditet nons purc, si nons sayohs la supotter; mais ili a qelqe chose ql aeusc votre providence, c’est la douleur des enfants. J’ai ffch d’i voit l’aqitement nccssairc d’une dte ancine, contct6c dans des existences antrieurcs. Cependant, 6 Dmon, pour q’un chtiment soit justc, nc faut-il pas q’il soit compris par celui qi le suporte ?Lcs voics de votrc justice restent bien obscures, si chaqc fois qe nous renttons dans la naissance nous peedons la m6moire qi nous rachait au passe. Le Dieu. Ainsi, c’est la mmoirc qe tu regenres ? Prends garde: remonte la chalne de res souvenirs. Ce n’est pas c confession qc je te demande, et n’as pas t’cxcuser come derant un jugc; la cons-