Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/219

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KT DE LA FILOSOFIK 205 indirent. Jc sais bien q’il i a malgr eela des riages eureus, et vous me ciz ]e vtre. Convenez ccendant qe l’intimit de la mille n ut tre com- pll’ qand on ne parle pas la mne langue, qd on n’a pas la mbme manire de comprendre lc devoir, de distiner lc bicn du real. On cn vicut bient, pour 6vitcr des discussions irritantes, i s’abstcnir de par- let des pratiqes religieuscs, qc la three jugc obliga- toires, et qc le mari trouve inutilcs ou mauvaiscs. La religion est un lien entre lcs consciences; cc lien n’existe plus cbez nous, ct voili pourqoi not so- ci6t6 est si realado. L’oposicion entre Its omes ct Its fames devient de plus en plus profonde, parco qc le calicisme proud de plus cn plus ]e caractt. re d’un patti politiqe. Co- naissez-vous beaucoup de fames r6publicaines? Qand on aparticnt, come moi. it !a nuance ]a plus tvanc6c du patti radical, on est expos6 t sc trouvcr en fice dc la prison ou de l’cxil. Qel apui ct qcl en- couragement un ome peut-il trouver ehcz une fame qi ne partage passcs eroyauces? Au nora de libcrag, un libre pensent respccte la religion de sa fame; mais les tmes ne se croient pas tenues de nous rcudre la pareille, car blesn’adm,tentpasq’une convixion politiqe soit lYqivalent d’une religion. !es ue tenoncent jamais it l’espo}r de nous conve tit, filt-ce au deruier moment. Yous reccvcz la ltre qi vous artonce la mort d’un ami, et x’ous ,tes su pris d’i trouvcr la firmule: <t Muni des sacrements de l’6glise. , Vous dirts: { Sans doute, il n’avait plus sa tSte it lui, autrement il n’aurait pas reni6 opinions de route sa vie. Eh bicn, non, cc n’est pas cela; le maleureus avait route sa raisou; mais il a vu pr$s de son lit de mort uric fame en p!eurs qi lui