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Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/223

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ET DE LA FILOSOFIE clame les attraxlons proportionles aus destinEcs: toutes les passions lui seroblent lgltimcs: il sufit dc les distribucr en groupes pour produirc l’arnonic. Ni d’un c6t ni dc l’autrc il n’i a place pour l’ncrgie virile dc la lutte contre soi-mme, pourlYroiqe fort de la volont. Le cristianisme, au contraire, ,riticr de la morale grqc, tablit la suprmacie de sm. les attraxions du dcho. Pour lui, la vie cst un combat sans trove, ct le pris de la victoirc, c’cst la pals divine de la vcrtu. Qiconqe admet cte grande morale de la lute intricure, poussc jus- q’au sacrifice de soi-mme, ale droit dcse dire crtien. Lcs sectes c,tibncs sont hombreuses, ct pou- raicnt l’tre/plus encore sans inconvenient. Lcurs difErcnccs ne portent pas sur l’idal moral, qi est seul du domainc de la tbi, mais sur des qestions de, dogme ou’d'istoire qe chacun pout rsoudre come il l’cntend. Dans l’cxgsc come dans route autrc science, les opinions les pls diverscs peuvcnt se produire. Jc ne me fais, pour ma part, aucun scru- pule de chefchef Its sources de la tradicion cr.tinc dans le polit_isme hellEnlqc, dont le cristianisme cst lc complment naturel ct la lgitime conclusion. Entre lcs lois ternlcs dont l’acord produit l’ordrc de l’univcrs, ct qe l’antiqit apple Its Dicus, l’ome a sa 1oiproprc, qi cstla morale. Lc dcvolr cst sa reli- gion; car, en ibisant ce q’il doit, l’omc sc relic l’ensemble des choses. Cc qi doit tre tant la rglc de ce qi est, lcs cr,tiens ont cu raison de dire, aprils les filosots, qc la 1o de justice qi rgnc an dclh du monde visible, lc Dieu intrieur qe chacun porte cn sol, cst le seul Dieu qc l’omc doivc ador. Su- bordoner toutes sos axions