Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/231

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Qi ,aille ta ,alde et ton ciel de safir ? L’!titnala.)-a, debout pr}s de tot, te prottKe, Et sar res orizons dresse son front de ng; Et les vents du tropiqe, en passant sur tes fleurs, Chargent leFtrs ailes d’or de magiqes sentcurs. G’est lit, parrot les.fieurs. sous !a brise embaumde, Q’Eaforion ouvrit sa paupire charmde. $aluant la lamire, il contemple, bloai, Les changeants orisons qi s’om,rent de;,ant lui, Etj?te, en secouant l’or de sa chevelure, Un caressant sourire it toule la nature, Et ses ailes d’argent oolent d’an libre essor Dans les airs raisselants d’azur, de pourpre et d’or. G’est l’eure h ie soleil, sous sa voitle profonde, Baigne la tre en fleurs dans sa lumire blonde; Le lac, les champs dords, ies bois mistdrieus, .agent dans I’dlet alme en souriant aus eieus. El !a vie en tous sens frdmit,.fillre et serpente, 1,7ot mobile et fdeond, se !uxariante, ong torrent de parCtins, de luntibre et de bruit, Qi fermente et bouillone, ea rlcurs sYpanouit, S’exale en chants d’oiseaus, cotde earlors, monte en Kerbes; Insectes setalii!ants, reptiles sorts ies erbes, Flears dans les champs, poissons nacrds dans le flot clair, rttissement de l’eaa, bottrdonement dans l’alr; Et du iac de crislal, de la plathe dot’de, De la fortt tott. ftte, ohsoltre, enchevtrte, ’imne de ,oluptd, s’dchapant it !a fois, .4 u ciel intmaculd monte par mile ,ois : Peaph, des ab’s, des eaas, des champs, des bols pleins d’ombre, Crtalttres salts ttotnbre,