Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/251

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zuoaxo 7 enaient de l’Oecident, venaient de l’Orient, Les uns en combatant, &s autres en priunt; Geus-ci, les ieuz tournds vets ia oohte infinie, $uivaient leur divin rve it travers l’agonie. D’abord parut le Dieu q’une Vierge enfanta, Pirie et sangiant, ainsi q’aus jours du Golgotha; Puis ceus q ’aus cris jo)’eus de la foule en atente Les tigres dchiraient sur l’arcne sanglante ; Geus dont les chants de mort, surles buchers en feu, Aus imnes des boureaus se mlaient deoant Dieu, Et tous ceus q’au milieu de tortures sans hombre Les cathots de l’glise dtoufrent dans l’ombre. Les ieus levcs au ciel, !e pardon dans le cwur, Tous disaienten mourant : Mon Dieu,pardone-leur Geus-lit, libres et.fiers, race de Promffthe, Gardaient sur l’dchafaud leur colre indomptde, Et pour leur testament lguaient it !’avenit Un glaive avec ces mots: Vivre libre ou mourir I Mais en vain ils cherchaient dans !a foule endormie Une larme, un regard, une parole amie’: Le peuple abandonair ses dcfenseurs mourants Et revenait baiser la main de ses titans. Les martits rpondaient it l’insulte, it la haine, En lanfant vets le ciel des tronfons de !eur chatne, Et mouraient en chantant l’inne de libertd, Ou rffpttaient tout bas: ( Sainte simpliciti! Et toujours, cependant, ainsi q’avant l’automne Tombent les dpis tours qand la faus les moissone, $ur !e sombre cchafaud se pressaient pour mourir Les martirs du passif, puis ceus de l’avenir. Alors, debout parmi les doouilles sanglantes, Invoq ant !es grands Dieus des vengeances trop lentes,