Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/278

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2. .VOLUCION pb!erinage au temple des dens grandcs’ Dcsscs d’Elcusis, [es poEtcs lui racontaient l’enl;vement de Perslbn par Hades, la doulcur de m etie retour de Persfon la lumi,re cqeste. COte lOgendc sufisait au pcuple, qi sc rctivait en remcrcit la mr, re bicnfaan h laqle il derair lc bl nora’i- cier de l’bme. Jglc sufisait aussi h Praxitle, qi, au lieu d’alcr jusq’au temple o se dvoilaient les mis- tt’rcs sacrs, s’ar0tait cn route pour rcgardcr Fvyn se baignant dans la met, et rcvcnait sculptcr une Afrodit anadyomt’ne. Mais il i avait alors come aujourdui des esprits plus curieus de science qe d’art. L’i6rofante leur expliqait qe Pevs(,FatG, lille dc Zeus ct de Dtmt. tcv, (’tait la vgciou, fillc dc la trc et de l’air, cntrm6c pendant Fiver dans les yaumes southrains d’Aidt. s, ct renaisnt au prin- tcrops pour charmer le ciel et consoler la tl, re. I1 i avait aussi des esprits inqie de la dcstin’e de l’omc. Persln leur aparaissait come la nocturne Hcat,, reinc des ombres, et leur rvlait les nistbrcs de la vie ct de la mort, la transmiaciou et l’pu- ration successive des imes. C’tait la grande inicia- cion: on s’y pr6parait par une vie pure, par la continence ct par le jcime. Aus jou de lent route- puissance, les Csars romains n’osaient braver les anati’mes des pq. tres d’leusis eontre les protimes. N6ron, dans son voyage en Grace. n’aprocha pas d’Atht. ncs. Ce souvenir aurait dlt sufire pour rlhtcr les ealomnies dbit6es depuis sur Fimmoralit6 du paganisme. Cependant les races vieillisscnt; alors l’esprit se s’pare du corps, Its mots se d&loublent, l’ide, pour se d6gager, rejt. te l’image, la science bri l’urne du sirebole off s’abreuvaient les peuplcs