Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/280

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I$VOLUC!ON II ItLIGIEUSII les forces divines qi vivaient avant nous renaltront aprils nons d.ans Wantres organes; les idles qi se rvlent aujourdui en nons eloront alemain dans d’autres intelligences, come ce flambeau q’on pas- sair de main cn main dans les mistres. Ainsi chaqe iver la tt prend le deuil du soleil; mais ’t ant qe les .fres amoureuscs poursuivront dans l’ter lents ellipses divines, rant que la tigre panouira ses feuilles et sos fleurs aus baisere du printcrops, tons les tres cbanteront en choettr la r,surcxion d’Adonis et lc rctou de l’agneau qi- noxial. Si Fart doit disparaltre du monde, come au temps oh les Dieus de la Greece fitrent chassds de leurs temples, ils vivront ccpendant d’une ternlc jeunesse tant qc la beaut sera dsirable, ct q’on n’aura pas arach6 l’amour du coeur de l’ome. Et le Dieu crucifi du tooyen kge, fat-il calomni par les prbtres, balbu par le peuple, abandon par ses amis et renie par son ap6tre, aura toujours un antel dans les &mrs pures par la donlent et sanctifiers par le sacrifice. Car les Dieus ne penvent mourir, et, qand on eroit avoir scl la pierre de leur spulcre, ils ressuscitent dans leur gloire, et l’umanit se pros. terne et adore, come aus jours on, derant cte blouissante lumire du seizitme sicle, le a salu la renaissance des ancicns Dieus. Le rel tant le miroir de l’idal, les ocits s’o- doncnt selon la tnanire dont les con,oivent Fordre de l’univers, et los formes politiqes rpo.ndent aus concepsions religieuses: au monotisme, la mortar- chic, au pantisme le rgime des castes, au poli- tisme la rpubliqe. Les Juil etles Musulmans,. qi admtent le monotisme dans route sa rigiditY, n’ont jamais cu d’autre iddal politiqc qc la monarehie.