Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/287

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ENDYMION ,]Ialew h l’insensd qi de mon culte austere A voul sonder l’auguste mist?re, Et d’m regarl profane a surpris roes sectels ! lnqiet, haletant, il s’dgare, semblable A u eetf q’Eros perfa d’unefl.aehe implacable; Vengeant par sa mort la sainte pudeur, De ses dtSsirs sans frein la tneute rugissante Par !es prds, !es ehatnps, les bois d’Et’Fmanthe, Le poursuit, le ddchire et iai ronge !e cwur. ENI)YMION. D’un terrestre dsir soui!lant mon ?me altie Jamais je n’ai d’Eros ornd l’impur atel. Pour un culte plus saint je garde ma prite, Et mon cwur est ur come ta lumire, 2t[on amourpro fond come ton beau ciel. llespirant les rq)’ons naerds dont tu tn’inondes, Gome tes astres d’or dans les cieus attiddis, 0 pide Sdln& ! reine des nuits profondes, Je veus me haignet dans les chastes ondes Des bleus ocdans o& tu resplendis. PIIOIB!. Dors sous le frais abri des fortts potttiqes ; Je ne puis da ciel descendre ,ers toi, Mais j’ai le secret des.filtres mag’iqes ; Je puis, par la ,erta de paroles mistiqes, Dans un rtYe divin t1e,erjusq’h moi. Et demain, snr la tbre ok le rd,eil t’apble, 18