Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/294

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--. Non, Pierre; c’est la douleur qi me les a rv6- les; ier cncorc, je t’am’ais dit :.la plus grande dou- leur qe j’aic conue dans ma yie; aujourdui. je no pcus plus dire cela. Ma m/re alait mourir: je la supliai de he-pas me qiter. le qi avait toujours cd i mcs prirds, coment aurait-lc rsis i la plus ardentc de toutes? Ma fille naqit, et je compris qc j’tais exaucd, e. A mesm q’lc grdisst, Ic ressemblait de plus cn plus i ma mre: je royals bicn qc c’6tait le qi tait revenue. Dans qclqc tcmps. qand Wn fil n’aura plus bcsoin des soins d’e fame, i,le m’aplcra prt’s d’ble corec jc l’ai apele prds de moi. -- Jc ne partage pas vos illusions, mais je vous Its cnvic; los r(,vcs dc la podsic valent mieus qc la r.alit,. -- La science a aussi ses rL-ves; iqe rejbte au l.- veil ccus ,1’c reconait pour des crreurs: les autrcs la guident dans sa marchc progssivc, et ilc lcs nome des intuieions. Rapi, le-i ce qc nous disair dernirement le doetour sur ces tranges ressem- ])la!lces constatwsdans les families o/1 l’on conserve des portraits d’anctres. C’rst ce q’il apelait l’Ata- visine, et cela lui semblait trl, s mist(’rieus. Cola de- vient bien siml>le si on regarde les famillcs come des unites vivantcs. analogues it ces madrdpores qe tu as vus dans los mers du Sud. Los corps sont une cr(.acion des hines; cldes qi youlent rentrer dans la naissancc reprncnt la forme de leur premiere in- cH’llaCiOll. --Jc nc puis vous suivre jusqc-l. Vous prcncz x’os regrets ct vos csp,ranccs pour des rv,lacions, come tous ccus qi ot imagin$ une vie lhture, mais les l’anhmcs ch(ris s’vanouisscnt qand on vcut lcs