Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/96

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LE BANQUET D’ALBXADItlE Armon. J’ai dit, H est rai, Porfyre, qe dans ton Antre des Nimfes, tu avais atribu6 Hombre des intencions auxqles je le crois 6tranger. Nous pourohs bien nous sparer l’un de l’autre sur qelqes points de l’Hellnisme, come Valentin et Origne direrent qelqefois d’opinion sur les simbole ’cr- tiens. Tat. De mme qe bien peu d.’lgypsiens compr- nent aujourd’ui l’criture sacre des anciens pratres, le sens de la mitologie, qi est la langue religieuse des premiers ges, a dh se perdre tavers les si- cles. Mais son obscurit mme rveille la curiosit6 de l’esprit, et plus les fables r6pugnent la raison, plus on dsire en pntrer le sens. Chffrdmon. Tu dis vrai, Tat; nous ne devons pas suposer qe les anciens, qi nous ont laiss rant de bles ceuvres, nous aient 6t infrieurs en sagesse; mais les images dent ils envelopent leurs penses ’ nous seroblent souvent des nigmes. Ainsi la mito- .logio du feu est dificile i comprendre cause do sa haute anticlite, car l’invencion du feu se ratache aus origines des socits umaines. Peut-tre i avait-il anparavant des animaus deus pieds, sans plumes, come les apple Platen, mais l’animal social n’existe qe par la pr6voyance et l’industrie; c’est pourqol PromSthee est regard come le crateur des omes. Les Athniens l’ont associ avec Athn et Hfaistos et clbrent en leur oneur la fte des lampes. Athn est la clart6 du ciel qi’se rvle dans l’clair, ce qe les anciens ont exprim en disant q’le halt de la tbte de Zeus frape par la bache d’Hfaistos ou de PromSthee. Hfaistos, e’est la fliune qi bride sur le foyer; PromSthee, c’est le feu qi claire derant lui, le prvoyant. Les r6cits d’Homre sur Hfaistos,