Page:Ménard - Poëmes, 1863.djvu/138

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Il quitta, comme Faust, la route ténébreuse
De l’austère science, et son amour dura
Jusqu’au jour où l’objet qu’il aimait lui montra
Un sein que dévorait une lèpre hideuse.

Miroirs de volupté, beaux lacs aux flots d’azur,
Où se cache toujours quelque reptile impur,
Anges d’illusion, démons aux corps de femme,

Sirènes et Circés, qu’il est triste le jour
Où, pour guérir nos cœurs des poisons de l’amour,
Vous nous montrez à nu la lèpre de vos âmes !