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Page:Ménard - Poëmes, 1863.djvu/141

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C’était un soir d’été : de grands nuages sombres
Couraient sous le ciel lourd ; pas un souffle dans l’air,
Les vieux arbres du cloître épaississaient leurs ombres ;
La monotone voix des vagues de la mer
Vers le ciel orageux s’exhalait par bouffées,
Comme un lugubre écho de plaintes étouffées ;