Page:Ménard - Poëmes, 1863.djvu/158

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Pourtant, en l’embrassant, il lui sembla sentir
D’un suprême soupir sa lèvre caressée,
Léger frissonnement qui la fit tressaillir
Comme un muet baiser d’une bouche glacée,
Et l’âme s’envola dans ce dernier adieu
Qu’elle avait attendu pour remonter à Dieu.