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Page:Ménard - Poëmes, 1863.djvu/221

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II

Tu bénis, ô Christ ! les rochers arides
Où l’âme des saints, dans les Thébaïdes,
S’épure, et vole à toi d’un plus sublime assor.

I

O Beauté divine, ô reine suprême,
O mère de l’amour et de la volupté !
Appelle, on te suit ; souris, et Ton t’aime,
O parure des dieux, ô divine Beauté !

II

Virginité sainte, o blanche couronne !
Vêtement de lumière aux anges emprunté.
Que l’homme n’eût pas conquis, que Dieu donne,
Parfum des lis du ciel, sainte Virginité !

I

Larmes de volupté, sanglots des nuits heureuses,
Étreintes, soupirs, baisers sur baisers !