Aller au contenu

Page:Ménard - Poëmes, 1863.djvu/45

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

contre elle-même, quel qu'en soit le théâtre, mérite d'être racontée.

Euphorion est un panorama de quelques époques passées, une suite de tableaux et d'impressions de voyage à travers le temps. La légende qui m'a servi de cadre est empruntée à Ptolémée Hephestion. Si les dieux, ou, pour parler la langue moderne, si les circonstances et la force des choses me l'eussent permis, j'aurais voulu, sur ce canevas ou sur tout autre, tracer le plan d'une sorte d'épopée humaine, et dans ce pèlerinage à la recherche de l'idéal, tempérera chaque halte une espérance par un regret. On trouvera dans Euphorion des essais de rhythmes nouveaux. Une partie de l'épilogue a été publiée il y a quelques années, mais j'ai dû, dans cette édition, en retirer plusieurs vers, par le même motif qui m'empêche de reproduire des pièces relatives à des événements contemporains.

Ce recueil est complété par quelques pièces détachées, les unes d'un goût allemand ou Scandinave, les autres tirées de légendes grecques. Ces petites pièces sont aussi des études de rhythmes. Je publie