Page:Ménard - Poëmes, 1863.djvu/57

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Il parla : le monde en attente
Crut dans sa parole vivante ;
Sa voix était l’écho des cieux.

Sa mort était un sacrifice :
Du ciel suspendant les arrêts,
Il nous sauvait par son supplice,
Et de la divine injustice
Il subissait seul les décrets.

Il nous légua sa croix divine
Pour éclairer tout l’univers,
Comme au sommet de la colline
Un phare brillant illumine
Les horizons lointains des mers.

Et deux mille ans la terre entière
Suivit ce fanal radieux ;
Mais le symbole tutélaire