Page:Ménard - Rêveries d’un païen mystique, 1911.djvu/226

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



          Mais au fond du temple est une chapelle
Discrète et recueillie, où, des cieux entr’ouverts,
La colombe divine ombrage de son aile
          Un lis pur, éclos sous les palmiers verts.


          Fleur du Paradis, Vierge immaculée,
Puisque ton chaste sein conçut le dernier Dieu,
Règne auprès de ton fils, rayonnante, étoilée,
          Les pieds sur la lune, au fond du ciel bleu.