Page:Ménard - Rêveries d’un païen mystique, 1911.djvu/41

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tidien, agir sur le quotidien dont il sent, si vivants, tant d’échos en lui.

Ceci me fournit l’occasion d’offrir de l’inédit de Louis Ménard. Il m’écrivait, vers 1896, à propos ’l’un article intitulé : Graminées, que je venais de faire paraître dans le journal La Justice :

« Tu as joliment raison de lâcher le roman, qui est la littérature d’hier, pour la littérature de demain, la polémique des journaux. Quant à la poésie, c'est une langue morte comme le grec et le latin.

« Cependant il faut travailler pour les graminées, et je n’ai pas d'aptitude pour le journal ; j’écris, le plus brièvemenl possible, mes cours de l'Hôtel le Ville dont je prépare une édition posthume, ce sera mon testament littéraire. »

Voilà l’attention de l’éditeur bien attirée sur le projet de cette édition posthume.

Conformément à l’opinion de Louis Ménard sur la littérature de demain, où la polémique se place marquée, et, pourtant, ne voulant pas renoncer à l’admirable forme artiste du roman,