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J’arrête là ces citations, que l’on pourrait multiplier. Dans l’espoir qu’elles ont démontré suffisamment la possibilité de la langue artificielle. Nous allons expliquer maintenant comment l’Espéranto, qui possède toutes les qualités pressenties par Descartes et précisées par Leibnitz, est bien la seule, la vraie langue artificielle, destinée à être répandue dans l’univers, pour servir de lien commun entre tous les hommes de bonne volonté. Elle est la seule langue qui puisse durer aussi longtemps que durera le monde ; en effet ses véritables adeptes, pour continuer à se comprendre, ont intérêt à conserver l’inviolabilité de ses principes. Ses bases — on le verra plus loin — offrent une grande solidité, et ses évolutions — car c’est une langue bien vivante — se feront parallèlement dans tout l’univers, par un consentement unanime ; c’est en effet dans cette inviolabilité qu’elle peut seulement trouver les fondements solides de sa stabilité en tant que langue, et de sa durée en tant que moyen d’intercompréhension universelle.


    lement les ouvrages qui traitent de la Langue Universelle il n’aurait sans doute pas commis (*) sa niaise « Sottise ».

    * Voir la note page 5.