Page:Mérédac - Des histoires, 1932.djvu/166

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

DES HISTOIRES

bataille contre la mort !

La même fin que bonnefemme Upersile ! Ah ! quand elle est morte, le courage de Furcy est mort en même temps ; et son petit restant de bonheur aussi !… Le gendre, la fille, tous sont partis d’un coup, le laissant seul avec cette petite Louisa… Et juste depuis ce moment-là, le travail s’est fait encore plus rare, la vie plus chère, les démarches pour une petite journée d’emploi plus fatigantes et moins heureuses !

Après l’armoire, après la commode, il a fallu vendre le guéridon… La dame-jeanne a été déposée dans ce coin, où la poussière accumulée l’a défigurée, l’a déshonorée, a fini par l’ensevelir… Une ou deux fois, il y a « longtemps même », il a pensé à la vendre ; ça doit valoir beaucoup d’argent, un travail comme ça — si consciencieux et si long !… et ça ne lui sert à rien, après tout ! Mais, sans qu’il sache bien pourquoi, il a repoussé cette idée-là

160