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Page:Mérat - L’Adieu, 1873.djvu/24

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L’ADIEU.




X



Je n’aimerai jamais que toi…
A moins qu’une femme ne m’aime,
Et ne me donne aussi sa foi
Pour me la reprendre de même.

Car, vois-tu, nous ne pouvons pas,
Si forte qu’en soit notre envie,
Aux liens frêles de vos bras
Dérober jamais notre vie.

Nous prenons nos amours brisés
Pour nous en forger d’autres chaînes.
— O contagion des baisers,
Défaillances toujours prochaines !