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Le Sonnet du nez.


J’aime encore le nez des Juives, pâle & fin,
Dont la narine roſe anime le confin
De la joue, & palpite & s’enfle ſenſuelle.

La colère le pliſſe & le dédain le tord,
Et l’on voit, frémiſſant tout entier dans ſon aile,
Le grand amour ſans peur, ſans meſure & ſans tort.