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Le Sonnet du cou.


Droit, il porte au repos, comme une fleur inſigne,
La tête, puis ſe penche onduleux ; & le cygne,
S’il avait cette grâce, aurait ce cou charmant ;

Puis ſe renverſe avec la bouche qui ſe pâme,
Et trahit, ſous l’effort d’un léger battement,
Dans ſa réalité le doux ſouffle de l’âme.