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Page:Mérat - L’Idole, 1869.djvu/41

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LE SONNET DU VENTRE





Appuyé ſur les reins & ſur les contours blancs
Des cuiſſes, au-deſſous des merveilles du buſte,
Le ventre épanouit ſa tenſion robuſte
Et joint par une courbe exacte les deux flancs.

Les tiſſus de la peau ſont à peine tremblants
Du ſouffle qui deſcend de la poitrine auguſte ;
Et leur nubilité ſur les hanches s’ajuſte
Et s’y fond en accords ſuperbes & ſaillants.