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Le Sonnet de la nuque.


En extaſe penché, j’aurai pour horizon
L’oreille à qui l’amour porte mon oraiſon,
L’oreille, bijou fait en roſe de coquille ;

Et ma bouche oſera baiſer l’éclat vermeil
Des minces cheveux fous brodés par le ſoleil,
Dont la confuſion étincelante brille.