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Page:Mérat - Les Villes de marbre, 1873.djvu/14

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Les Villes de marbre. En des accords blonds et tremblants Résumant la douceur des choses , Le sang divin des marbres blancs Vit aux veines des marbres roses. Du coté que s’en vient la mer. Une mer fine et délicate p Ils tendent vers l’espace amer Leur radieuse clarté mate. Ils ont des voix et des regards ; Et. lorsque monte la marée. Ils cherchent si les étendards Ne Jlottent pas vers la Alorée. II. La Statue de Colleoni. L’aventurier, d’un sang plus pur qu’un sang royal, Étant né de celui des belles républiques, Appuie aux étriers d’airain ses pieds obliques, Et,du bras gauche, enlève et retient son cheval.