Page:Mérat - Triolets des Parisiennes de Paris, 1900.djvu/16

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


POUR LES FEMMES

L’amour, je l’ai beaucoup aimé,
Non pas tant pour leur petite âme
Que pour leur goût de fleur de mai.
L’amour je l’ai beaucoup aimé !
Meurtri, mais plus souvent charmé,
J’ai répété l’épithalame.
L’amour, je l’ai beaucoup aimé,
Non pas tant pour leur petite âme ;

Pour l’étoile des yeux charmants
Où l’on ne peut pourtant pas lire
Et qui font pleurer les amants ;
Pour l’étoile des yeux charmants :
Dans la beauté des firmaments
Les seuls astres qu’on doive élire.
Pour l’étoile des yeux charmants
Où l’on ne peut pourtant pas lire ;