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IV


— Je viens te prendre vendredi matin… Oui, mon petit, je t’enlève. Nous filons vers les rivages normands.

— Mais…

— Il n’y a pas de mais. Tu as tout de même droit, je pense, à un congé. Rien ne nécessite, pour l’instant, ta présence au journal. Quinze jours de liberté, quinze jours de caresses, d’amour, de belles joies, je ne dis pas de repos.

— Où veux-tu me mener ?

— Chez mon oncle. Ce vieux piqué sera enchanté de te connaître. Il t’a lu, avec intérêt, que dis-je, avec passion. Je dispose de sa voiture. Alors, c’est entendu ?

— M’est-il possible de refuser ?



Nous roulions vertigineusement, dans une superbe Conduite, vers l’hospitalité de Houlgate. Cette fin