Aller au contenu

Page:Méric - Le Crime des Vieux, 1927.djvu/91

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


III


Voici que j’approche du point central de mon récit. Je puis bien le dire maintenant, ce furent d’une part, les suggestions de Juliette, d’autre part le récit du journal figurant au-dessous de ce titre dont je subis l’éblouissement : « Les mangeurs de curés », qui décidèrent du cours que devait prendre ma vie. Il faut peu de chose pour orienter la destinée d’un homme. Quelques paroles et quelques lignes imprimées allaient influer sur mon avenir et provoquer de formidables répercussions.

Je dévorai l’article. À la vérité, il n’apportait rien de bien inédit ni d’original. L’auteur plaisantait, s’ingéniait à de faciles facéties. Il mêlait la politique à ces histoires et semblait conclure, sur le mode plaisant, que l’anticléricalisme expliquait le mystère.

Peu après, dans les jours qui suivirent, on annonça une nouvelle disparition. Cela faisait le sixième abbé qui s’envolait, sans crier gare. Du coup, le public né-