Page:Mérimée, Lettres à une inconnue 2,1874.djvu/111

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

tandis que les Napolitains sont des enfants de douze ans mal élevés. Nous en verrons de belles probablement cet automne, et ce serait bien le cas d’y aller faire un tour, au lieu d’aller en Afrique. Je vous attends au moment où votre salon sera plein des curiosités du pays, où vous aurez une robe de chambre à ramages et des babouches. Vous regretterez bien les boues de Paris. Au reste, je ne veux pas vous parler encore de votre expédition. Il peut arriver bien des choses qui feront changer vos projets. Vous connaissez les miens. Je resterai au British Museum jusqu’à la fin de juillet ; puis j’irai passer quelques jours à Bath, puis en Écosse, où j’attendrai le mois de septembre et une invitation de votre part.

Adieu.

CCXVIII

Paris, jeudi, 12 juillet 1860.

Voilà, je crois, le beau temps tout à fait revenu. Je partirai, selon toute apparence, au commencement de la semaine prochaine. Si l’idée vous ve-