Page:Mérimée, Lettres à une inconnue 2,1874.djvu/200

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bition complète d’épaules et d’appas, les unes admirables, les autres très-odieux, mais les uns et les autres avec la même impudence. Je crois que les Anglais ne jugent pas ces choses-là.

Adieu, chère amie.

CCLI

Londres, British Museum, 6 juin 1862.

Chère amie, je commence à entrevoir le terme de mes peines. Mon rapport au jury international dans le plus pur anglais-saxon, sans un seul mot tiré du français, a été lu hier par moi, et l’affaire est bâclée de ce côté. Il m’en reste un autre (rapport) à faire à mon gouvernement. Je crois que, d’ici à quelques jours, je serai libre, et, très-probablement, je pourrai partir pour Paris du 15 au 20 de ce mois. Vous feriez bien de m’écrire avant le 15 où vous serez à cette époque, et quels sont vos projets.

Décidément, je crois que l’exhibition fait fiasco.