Page:Mérimée, Lettres à une inconnue 2,1874.djvu/298

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Débats : M. Paradol, après MM. de Sacy et Saint-Marc. Au moins ont-ils de l’esprit, et beaucoup d’esprit. Avez-vous lu quelque chose de M. Cuvillier-Fleury ? Si oui, donnez-m’en votre avis. Si vous m’offriez une récompense honnête, d’ailleurs, je voterais pour qui vous l’ordonneriez. Les romans anglais commencent à m’ennuyer mortellement, je parle des modernes. C’était notre grande ressource à Cannes, où M. Murray, le grand libraire, en envoie des caisses deux fois par semaine. Connaissez-vous quelque chose qui puisse tenir compagnie à un pauvre diable qui n’ose mettre le nez dehors après le soleil couché ? Adieu, chère amie ; pensez un peu à moi et donnez-moi de vos nouvelles.

CCLXXXIX

Paris, 24 juin 1866.

Que devenez-vous ? Il paraît que le choléra est très-fort à Amiens. Je ne sais ce qu’on nous réserve au Luxembourg, et peut-être le sénatus--