Page:Mérimée, Lettres à une inconnue 2,1874.djvu/316

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advient de son commerce d’épigrammes avec M. Lacaze, mais je crains que cela ne finisse par de la poudre. Il est impossible de se représenter l’expression de haine et de mépris profond de sa figure lorsqu’il lisait, car il a lu, ce qui a nui un peu à l’effet.

Je vous ai fait mes compliments de condoléance pour la perte de votre porte-monnaie à l’Exposition. Rendez-moi la pareille, car j’ai laissé le mien dans une voiture. Je demande partout des billets pour la cérémonie du 1er juillet. Je ne veux accepter pour vous que les meilleures places, et n’en puis trouver.

CCXCVII

Paris, dimanche 30 juin 1867.

Chère amie, voici deux billets pour la cérémonie de demain[1]. Ils méritent un fameux pour boire, car j’ai eu bien de la peine à me les procurer. Je vous les envoie en hâte. Tâchez de ne pas être malade. Il fera terriblement chaud !

  1. Distribution des récompenses aux exposants.