Aller au contenu

Page:Mérimée - Dernières nouvelles de Prosper Mérimée, 1874.djvu/220

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

à son amie l’affreux liquide qui, ayant cessé de s’étendre, formait maintenant une tache assez large sur le parquet. Puis il entr’ouvrit la porte qui donnait sur le corridor et écouta avec attention ; il osa même s’approcher de la porte de l’Anglais. Elle était fermée. Il y avait déjà quelque mouvement dans l’hôtel. Le jour se levait. Les valets d’écurie pansaient les chevaux dans la cour, et, du second étage, un officier descendait les escaliers en faisant résonner ses éperons. Il allait présider à cet intéressant travail, plus agréable aux chevaux qu’aux humains, et qu’en termes techniques on appelle la botte.

Léon rentra dans la chambre bleue, et, avec tous les ménagements que l’amour peut inventer, à grands renforts de circonlocutions et d’euphémismes, il exposa à son amie la situation où il se trouvait.