Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/185

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perron, et ses chevaux l’entraînèrent rapidement.

Mais précisément au moment où la voiture s’ébranlait, elle avait vu Darcy sortir du salon, pâle, l’air triste, et les yeux fixés sur elle comme s’il lui demandait un adieu distinct. Elle partit, emportant le regret de n’avoir pu lui faire un signe de tête pour lui seul, et elle pensa même qu’il en serait piqué. Déjà elle avait oublié qu’il avait laissé à un autre le soin de la conduire à sa voiture ; maintenant les torts étaient de son côté, et elle se les