Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/199

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

énorme qu’elle n’aurait pas commise sans ce moment d’hésitation qu’elle voulait faire oublier.

Ils étaient si près l’un de l’autre que la joue de Julie pouvait sentir la chaleur de l’haleine de Darcy. Les cahots de la voiture les rapprochaient même quelquefois davantage.

— « Ce manteau qui nous enveloppe tous les deux, » dit Darcy, « me rappelle nos charades d’autrefois. Vous souvenez-vous d’avoir été ma Virginie, lorsque nous nous affu-