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viter toute explication avec son mari ; elle continua donc de garder le silence.
Chaverny, qui ce soir-là se sentait en humeur causeuse, poursuivit au bout de deux minutes : — « J’ai bien dîné aujourd’hui ; mais je suis bien aise de vous dire que le champagne de votre mère est trop sucré. »
— « Comment ? » demanda Julie en tournant la tête de son côté avec beaucoup de nonchalance et feignant de n’avoir rien entendu.
— « Je disais que le champagne