Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/287

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

forces ne lui permit pas de continuer. Elle repoussa le pupitre qu’on avait placé sur son lit, et dit d’un air égaré à sa femme de chambre : « Écrivez vous-même à M. Darcy. »

— « Que faut-il écrire, Madame ? » demanda la femme de chambre, persuadée que le délire allait recommencer.

— « Écrivez-lui : qu’il ne me connaît pas… que je ne le connais pas !… » et elle retomba accablée sur son oreiller.

Ce furent les dernières paroles