Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/292

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timent qui lui annonçait que sa mère était malade. Elle en avait été tellement frappée qu’elle s’était mise en route pour Nice sur-le-champ, malgré un gros rhume, qu’elle avait gagné en revenant de chez madame Lambert ; et ce rhume était devenu une fluxion de poitrine.

D’autres, plus clairvoyans, assuraient d’un air mystérieux que madame de Chaverny, ne pouvant se dissimuler l’amour qu’elle ressentait pour M. de Châteaufort, avait voulu chercher auprès de sa mère la force d’y résister. Le rhume et la fluxion