Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/42

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une petite lettre écrite sur du papier anglais satiné d’une jolie écriture en pieds de mouches. Le commandant Perrin fit une grimace qui chez lui équivalait à un sourire. Il avait vu souvent de ces lettres satinées et couvertes de pieds de mouches, adressées à son ami.

— « Tenez, » dit celui-ci, « Lisez. C’est à moi que vous devez cela. » Perrin lut ce qui suit :

« Vous seriez bien aimable, cher Monsieur, de venir dîner avec nous. M. de Chaverny serait allé