je serais heureux de vous offrir… Mais non, je sens moi-même que ce serait trop d’honneur pour moi… Veuillez, je vous en supplie, ne pas vous en offenser ; c’est dans la simplicité de mon cœur que je faisais cette offre indiscrète.
Comment donc ? mais au contraire, j’en suis enchanté. Il me sera infiniment plus agréable d’être dans une maison particulière que dans une auberge.
Ah ! vous me comblez ! Et quel bonheur pour ma femme ! Pour moi, c’est mon caractère ; je n’ai pas de plus grand bonheur que d’exercer l’hospitalité, surtout à l’égard de personnes distinguées. Ce n’est pas la flatterie qui dicte mon langage, je vous prie de le croire ; je n’ai pas ce défaut, Dieu merci, et je parle à cœur ouvert
Je vous en remercie très-humblement. Pour moi, je n’aime pas les gens à double visage. Votre cordialité et votre franchise me plaisent ; et quant à moi, je ne demande qu’une chose, c’est qu’on me montre du dévouement et de la considération… de la considération et du dévouement.
Scène IX.
Monsieur demande quelque chose ?
Donne-moi mon compte.