Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/138

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trahi auprès de Son Altesse impériale.

Nous avons ramené l’empereur en très-bonne santé. Il faisait avec nous de longues courses à pied qui nous mettaient tous sur les dents. En vérité, plus je vois les princes, plus je m’aperçois qu’ils sont faits d’une autre pâte que nous autres simples mortels. Quant à moi, je n’ai aucune disposition au métier, et je m’abstiens absolument de toute prétention à la souveraineté, même à celle de la Grèce ou des principautés moldo-valaques.

Adieu, Madame ; il y a fort à parier que vous n’êtes plus à Czarny-Ostrow, mais vous ne m’avez pas donné d’autre adresse. Je vous souhaite un heureux et prompt